SCHIZOPHRÉNIE & TROUBLES BIPOLAIRES
Les études permettent d’estimer qu’environ 3% de la population est affectée par ce type de trouble. Il s’agit de troubles fréquents.
Nous ne sommes pas égaux face à la possibilité de développer ce type de troubles. Certains de nous seront plus fragiles….
Ces troubles ont une origine multiple dont neurologique. La schizophrénie par exemple découle d’un trouble neurologique impliquant une très grande sensibilité au STRESS.
Les incidences
Les troubles entrainent :
> des défauts de mémoire verbale
> de persévérance, d’accès au sens
> de reconnaissance et de gestion des émotions
> des déficits d’estime de soi.
Le rendement scolaire et ou professionnel mais aussi les relations avec les autres, les activités quotidiennes, le travail vont être perturbés.
Les proches vont constater une baisse des résultats scolaires, professionnels jusqu’à ce qu’aller à l’école, travailler ne soit plus possible.
Les relations avec les autres, les activités quotidiennes, le travail peuvent être difficiles.
On observe une baisse de l’estime de soi, un repli sur soi, un risque de marginalisation !!!
L’équilibre familial va être grandement bouleversé.
Ces troubles ne sont pas causés par une déficience intellectuelle, un manque d’encadrement scolaire ou parental, un manque d’éducation, ou des conditions socio-économiques défavorisées.
Certains comportements et/ou évènements vont cependant favoriser l’émergence de la maladie.
La problématique des familles
Les familles font face à des problématiques diverses allant de :
> Identifier puis comprendre le trouble qui gêne leur enfant. En effet le comportement du proche souffrant de schizophrénie, de troubles bipolaires etc… est source d’incompréhensions. Les incompréhensions entraînent des disputes, mais aussi :
– Renforcer la mémoire, les capacités de concentration, les habilités sociales du proche touché etc… (remédiation).
– Gérer les troubles addictifs pouvant dériver du trouble en question.
– Apprendre à gérer le quotidien et aller vers une évolution.
Pour les parents, une évolution c’est au quotidien :
- > Amener le proche à accepter le traitement.
- > Diminuer LA SOLITUDE du proche touché et aller vers une meilleure intégration sociale. Certains reprendront des études, retravailleront, d’autres non.
- > Pacifier la relation,
- > Etre soi-même moins fatigué, moins anxieux pour pouvoir soutenir son proche.
- > Aller vers moins de cannabis et d’alcool.
- > Gérer le désordre ou l’inflexibilité.
- > Aller vers moins d’hospitalisations.
- > Apprendre à demander de l’aide et à se prendre en charge.
- > Apprendre à avoir un but.
- > Être patient et savoir se « repenser » .
> Apprendre à trouver ou retrouver un équilibre conjugal et familial, apprendre à trouver des moments de bien-être seuls ou en famille. Ces troubles bouleversent beaucoup l’équilibre familial. Lorsqu’un proche est touché, chaque membre de la famille souffre. Il est nécessaire pour chacun de (Re) trouver une place en tant que parents, frère, sœur et être capable de combattre la stigmatisation et la discrimination sociales que ces troubles suscitent.
Le réseau Parents-Agir est à même d’apporter une aide concrète à ces besoins.
Formés, soutenus les jeunes et leurs familles peuvent aller vers un mieux-être et mieux appréhender le futur.