On dit trop souvent d’un élève qu’il échoue parce qu’il n’est pas motivé, alors que, dans la plupart des cas, il n’est pas motivé simplement parce qu’on n’a pas su le faire réussir.

Mon ado fume du cannabis , je me suis dit que c’était la période de l’adolescence , que tous les ados fument du cannabis, que cela allait passer , ou je me suis mis en colère  etc… Il fume toujours , je me suis dis que cela était du au coronavirus etc…
Attention chaque ado  a une sensibilité différente vs le cannabis . Pour certains ce qui n’était au départ qu’un essai se transforme en un besoin …

Je fume car cela me permet de m’évader, je me sens fort , je ne sens plus le regard des autres … Ce qui n’était qu’un joint par mois devient un puis plusieurs joints par jour et cela va devenir l’enfer pour lui , pour les proches . Les résultats scolaires, professionnels  ne sont plus là … La conduite est à risques. Il se met en colère .

Le cannabis altère les fonctions cognitives, les résultats scolaires puis les relations sociales durablement . Il peut déclencher des troubles psychiatriques sous-jacents  .

Il sera très difficile de rattraper le temps perdu et les fonctions altérées. Il vous faudra l’aide de professionnels de santé , de l’éducation etc..

Votre ado fume même un joint . Parlez en  avec lui très vite.   Sans vous  mettre en colère ….  Quelle est la cause de ce besoin ? Comment se le procure t-il ? Que ressent -il lorsqu’il fume ?  Quelles sont les conséquences ? Comment  pourrait-il s’en passer ?

Votre ado fume ! Parlons en !

NIVEAUX DE CONSOMMATION DE CANNABIS CHEZ LES JEUNES Source : https://www.drogues.gouv.fr/lessentiel-jeunes-cannabis
60 000 jeunes  de 17 ans présentent un risque élevé d’usage problématique ou de dépendance
plus de 25% des 18-25 ans déclarent un usage au cours de l’année
39% des adolescents ont déjà fumé du cannabis à 17 ans
-11 points : le nombre d’adolescents ayant déjà expérimenté le cannabis à 17 ans a baissé de 11 points entre 2002 et 2017
La France est au 10ème rang en Europe en 2018 pour la consommation de cannabis des 15 ans au cours du dernier mois

Ainsi, une telle consommation induit des troubles cognitifs, caractérisés par des troubles de l’attention, de la mémoire et des troubles de coordination. Les jeunes qui consomment régulièrement du cannabis ont souvent des résultats scolaires plus faibles.
L’usage de cannabis peut également précipiter la survenue de troubles psychiatriques (anxieux, dépressifs, syndromes psychotiques). Quand elle est régulière, la consommation de cannabis a des conséquences sanitaires à long terme comparables à celles du tabagisme, auquel elle est souvent associée, tels que : risques accrus de maladies neuro-cardiovasculaires, cancers.

L’Unafam publie son premier baromètre sur les difficultés des aidants de proches touchés par un trouble psychiatrique <a href= »https://www.unafam.org/actualites/lunafam-publie-son-premier-barometre-et-libere-les-maux-de-45-millions-de-proches »>Baromètre</a>
58% des familles avouent taire complètement la maladie de leur proche ou l’évoquer
avec difficultés.
la stigmatisation isole le malade et son entourage, allonge les délais de diagnostic et retarde par conséquent la prise en charge médicale, mais aussi sociale.

63,2% témoignent de l’incompréhension et de la peur de leur propre entourage face aux maladies.

84,1% dénoncent l’absence de dispositifs d’aide pour leur proche, en matière de parcours de vie, ou encore de compensation du handicap a par ailleurs de lourdes répercussions sociales et économiques sur les proches aidants.

42,9% estiment qu’ils ont été fragilisés économiquement.

Ils sont également 65,1% à affirmer que la maladie de leur proche a eu un impact sur leur propre santé.

Mon proche décroche … Et si on en parlait  ?

Le CH le Vinatier à Lyon propose une 3ème journée d’éducation thérapeutique du patient touché par une maladie chronique psychiatrique , schizophrénie , troubles bipolaires , dépression… le 10 octobre 2019.

L’inscription est gratuite mais obligatoire

Vous trouverez le bulletin d’inscription sur ce site : https://centre-ressource-rehabilitation.org/3eme-journee-d-education-therapeutique-du-vinatier

SCHIZO? … OUI!
Faire face à la schizophrénie
Association agréée par le Ministère de la santé

organise à l’occasion des
12èmes Journées Francophones de la Schizophrénie

une après-midi de débats :
Schizophrénie : la recherche avance !
Quel rôle les associations d’usagers ont-elles à jouer ?

Le lundi 30 mars 2015, à 13h30

Ministère de la Santé. Auditorium, salle -1320 R.
14, avenue Duquesne 75007 Paris.
M° École Militaire (ligne 8) Saint-François-Xavier (ligne 13) Ségur (ligne 10).
JE PEUX TÉLÉCHARGER L’AFFICHE ET LE PROGRAMME ICI ====>
http://www.schizo-oui.com/wp-content/uploads/2015/03/Affiche-programme-JFS-2015-v71.pdf

Entrée gratuite mais inscription obligatoire.

par mail à : jfs.schizo.oui@gmail.com

Un bon article qui résume bien ce que je vois régulièrement ..

Mes résultats scolaires ne sont pas bons … je fume madame …. mais je ne sais pourquoi .
Tout le monde fume …..

Un personne qui fume c’est surtout une personne qui souffre … prise au piège culturel. Très bon marketing !!!
Je fume car les autres fument. Pour être avec les autres .. parce qu’il faut être fort !!!

Les risques sont loin d’être connus des jeunes et de leurs parents.
Ils sont pourtant là et ce sont de longs mois ou de longues années perdues …

En parler sereinement sans juger !! Pour permettre à la famille d’apprendre à être heureuse sans plaisir artificiel !!

Cannabis – Les effets à long terme
Altération du QI , décrochage scolaire , addiction, risque accru de troubles psychotiques …
Une bonne revue.
Parlons en …

Quelques extraits de l’article

Addiction :
Selon les auteurs, près d’un consommateur sur dix (9%) développe une addiction. Pour les utilisateurs qui ont commencé à l’adolescence, ce taux peut grimper jusqu’à 17%, 25 à 50% pour les fumeurs quotidiens. Des chiffres qui font relativiser l’idée qu’il s’agirait d’une « drogue douce »…

QI
Les adultes ayant régulièrement fumé du cannabis au cours de leur adolescence présentent un déclin significatif du QI ». Ces symptômes apparaissent d’ailleurs sur le court terme : désorganisation de la mémoire, altération du jugement, difficultés à se concentrer…

Décrochage scolaire
Une équipe australienne a passé en revue les résultats de trois grandes études longitudinales, qui ont inclus plus de 3 700 jeunes de 17 ans. Les fumeurs quotidiens paient le prix le plus lourd : la probabilité qu’ils achèvent leur parcours scolaire dans le secondaire, ou qu’ils obtiennent un diplôme universitaire, est réduite de 60 %

Un article court et factuel sur ce produit : les effets thérapeutiques et délétères du cannabis

La dépénalisation de l’utilisation de ce produit est en cours dans plusieurs pays .

Reste que les parents sont souvent démunis devant l’utilisation de ce produit qu’ils ne connaissent pas.
Et que certains de nos jeunes s’ils connaissent, ou reconnaissent qu’il y a un risque d’addiction ou de schizophrénie par exemple, ne savent pas vraiment ce qu’est une schizophrénie.
Et le risque parait donc mineur .
Pourtant les recherches récentes ont montré que fumer régulièrement du cannabis à l’adolescence multiplie par 3 le risque de développer une schizophrénie Source schizophrénie.com .

Et pour ceux qui la vivent au quotidien, parents et proches touchés, il n’y a rien de marrant dans ce trouble !
Pour rappel la plupart des personnes touchées ne pourront plus travailler !
Parlons en !

Les études scientifiques publiées en juin 2011 dans la revue américaine Archives of General Psychiatry et le 26 octobre 2011 dans le Journal of Neuroscience confirment les dégâts occasionnés par le cannabis sur le cerveau et le lien entre cannabis et survenue plus rapide de la schizophrénie . En effet, ces travaux montrent que la survenue de la schizophrénie survient en moyenne 2,7 ans plus tôt chez les consommateurs réguliers de cannabis que chez les non-consommateurs.

cannabis

Sources:
2011 : http://archpsyc.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=211301
2005 : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15734274
2011 : http://www.jneurosci.org/content/31/43/15560.short?rss=1

Le cannabis : en parler à ses enfants – Tôt ! On ne s’attend pas à ce que son enfant fume du cannabis tôt dès la  5eme.

Fumer est devenu banal !!! J’entends parfois : il, elle fume un peu. Un joint ça lui passera ! Il a 12/13, 14 ans. Elle a 16 ans. Et pourtant lorsque l’on vient me voir c’est que cela ne marche pas vraiment à l’école ! Et on ne pense pas au cannabis comme élément participant ou source de l’échec !

Soit quelques éléments pour vous aider à en parler le plus tôt possible, à l’entrée en 6eme ? Et vous faire une idée de l’effet de ce produit. Fumer du cannabis n’est PAS un élément indispensable pour devenir un homme.

Des milliers d’hommes et de femmes n’ont jamais fumé du cannabis et sont devenus des adultes accomplis. Le cannabis perturbe durablement le processus de maturation du cerveau très important au moment de l’adolescence.

Oui il altère la mémoire, l’attention et les capacités à apprendre  !!  Oui il peut aussi déclencher des maladies graves qui ruineront la vie de l’adolescent et de sa famille comme la schizophrénie !!!

Fumer c’est plutôt risquer de gâcher sa vie future.
Devenir un  adulte c’est apprendre à savoir dire non parfois !  Même à mes copains  s’ils t’en proposent !!
Et je serai très fièr(e) de toi !
Je ne veux pas que tu touches à ce produit.

Nous sommes tous très différents devant le cannabis. Certains jeunes sont plus vulnérables. Le chemin vers l’addiction est insidieux. Amener  le jeune qui fume d’abord un joint de temps en temps puis ensuite un joint par semaine puis un joint par jour à diminuer sa consommation prend du temps et beaucoup d’énergie pour sa famille et pour le jeune concerné. Il aura perdu une partie de sa jeunesse.

Parents parlez en tôt à vos enfants et dites non ! Pour une planète drug- free !!!!

 

 

Source :

http://www.atlantico.fr/decryptage/jeunes-francais-et-cannabis-ampleur-desastre-que-generation-bobo-ne-veut-pas-voir-dan-velea-694140.html?page=0,1